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| Spectacles disponibles en tournée

Un bon français

d’après "la délation sous l’Occupation "recueil de lettres authentiques compilées par André Halimi

[(Mise en scène et mise en voix Alain Daffos

Avec Sylvie Maury, Jean Stéphane

Scénographie et costumes Alain Daffos
Création lumière Didier Glibert
Création musicale Mathieu Hornain

Partenaires Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Ville de Toulouse

Avec le soutien de la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT 2021 et 2022)

Tout public dès 15 ans

Spectacle éligible au Pass Culture


La délation connut son âge d’or en France pendant l’Occupation. Les français encouragés par l’occupant nazi et les collaborateurs vichystes donne de la plume et dénoncent à la Gestapo ou à la milice française, résistants, juifs, communistes, francs-maçons et tous ceux supposés suspects.
De 1940 à 1944, entre trois et quatre millions de lettres alimenteront les officines de répression. Ces courriers entrainent la plupart du temps l’ouverture d’une enquête à l’issue souvent tragique. Arrestation, emprisonnements, spoliation, déportation et exécutions suivent selon la multitude de crimes et délits prévues par ces lois d’exception édictées par le régime de Vichy.
Un bon français restitue sous forme de lecture-spectacle la violence des propos de ces missives. Ces lettres donnent un aperçu des comportements de la société française de l’époque, qui, déchirée par une profonde crise politique et sociale, à favorisé toutes sortes de dispositions à l’irrationnel, au replis sur soi et à la xénophobie.


Gardons en mémoire la folie délatrice des années 1940-1945 et ses ravages. Tous ces noms, ces lettres n’ont pas pour but de ranimer des feux mal éteints mais de tenir notre vigilance en éveil face à tout germe d’incivilité, d’exclusion, de haine du totalitarisme.

André Halimi, La délation sous l’Occupation - Edition Le cherche midi


Tirées d’un recueil de lettres authentiques compilées par André Halimi, les lettres choisies par Alain Daffos et ses comédiens font froid dans le dos. Dans leur bouche, les personnages prennent vie, dessinés en quelques traits : une voix mielleuse, un ton empreint de colère contenue, un zèle hypocrite, une détresse pétrie de bêtise, les portraits sont croqués au fil des mots. L’habillage sonore de Mathieu Hornain et les lumières de Didier Glibert ménagent par petites touches l’émotion et le suspense nécessaire. L’ensemble est propre et sans bavure, si l’on peut dire, tant ce qui suinte au final de mocheté sur l’humanité, incite peu à la philanthropie ! un spectacle de salubrité publique donc.

Cécile Brochard, Flash Hebdo


Dans sa "lecture spectacle" Alain Daffos a fait le choix de la plus grande sobriété. Aucun décor. Les acteurs sont vêtus de noir. La scène est noire. L’éclairage met en valeur leurs visages et leurs mains. Quelques archives sonores ponctuent ces lectures d’extraits d’actualités, ou de chansons de l’époque. Tout est en place pour la mise en lumière des mots, de leur violence et de leur haine. Et les mots arrivent. Dans tout leur horreur : de la femme dénonçant la maitresse de son mari pour l’évincer au curé dénonçant la maitresse d’école communiste dont l’enseignement pourrait dévoyer les enfants, en passant par cette lettre ouverte à Charles Trenet, le sommant de prouver ses ascendances aryennes. (...) quel qu’en soit le niveau d’écoute choisi, un spectacle à voir, enrichissant et troublant, par ses interrogationss cathartiques qu’il peut susciter chez le spectateur.

Isabelle Perry, Blog, Le clou dans la planche


Extrait vidéo

Revue de Presse

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Date de création

7 Mai 2013 Cave Poésie Renée Gouzenne - Toulouse

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